Eveil de la Puisaye

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vendredi 6 juin 2008

Invitation pour la préparation du congrès 2008 du PCF

                               Section Puisaye du Parti communiste français
Cellule Paul Laurent


__

                    Nous avons le plaisir de vous inviter à notre réunion qui a lieu le
                    Mercredi 11 juin  2008 à 18 h  à la mairie de Saints.

Tous ensemble, nous pourrons engager la discussion sur tous les points qui vous tiennent à cœur et les problèmes de notre canton (collège, santé, OGM…), et entamer avec vous le débat en vue de la préparation de notre congrès préparation que nous voulons la plus ouverte possible.



Sera présent Siegfried Chapotin, secrétaire départemental de la fédération du PCF 89 dont vous trouverez, jointe à la présente, la lettre d’invitation.(voir ci-dessous)

,

Je ne vous apprendrai rien si je vous dis que la gauche aujourd’hui est en pleine recomposition. Les médias relatent régulièrement la guerre des chefs au sein du Parti Socialiste et Olivier Besancenot caracole aux hits des personnalités de la gauche radicale, avec l’idée d’un nouveau parti.

Soyons franc, si la domination médiatique de ces deux discours ne nous satisfait pas, elle marque en revanche un besoin d’inventer de l’inédit à gauche. Et cet inédit en politique, nous pensons que c’est vous.

Comme nous, vous pensez que le système libéral (ou capitaliste) n’a fait qu’une chose développer la pauvreté de masse. Il remet en cause notre droit à une vie digne comme pour des millions d’hommes et de femmes sur la planète. Il s’enrichit et solutionne ses crises sur nos salaires, et sur la misère mondiale.

Mais les constats communs ne font ni un projet politique, ni une force de propositions. Depuis avril 2001, rien ne va plus entre la majorité d’entre vous et la gauche. La gauche perd les élections, et ne porte plus votre envie de voir les choses changer. Pouvoir d’achat, conditions de travail, retraite, logement, etc., vous avez pourtant tellement de raisons de voir les choses bouger dans ce monde politique.

Les militants et militantes communistes vous ouvrent leur congrès de 2008. Nous voulons repartir du sens de notre engagement et en discuter avec vous. Nous voulons débattre de l’actualité de l’engagement révolutionnaire pour la justice et pour la planète, des objectifs que devrait avoir un parti, de la nature de ce parti et de son aptitude à favoriser des rassemblements majoritaires dans la population.

Les communistes ne partent pas de rien avec vous. Nous voulons révolutionner la gauche, c'est-à-dire, construire votre projet de société avec une gauche de transformation sociale et citoyenne. Et ce sera avec plaisir, que je vous retrouverai pour débattre ensemble de l’avenir de cette gauche.

La seule force politique qui compte, c’est vous.

      Nous comptons sur votre présence et vous en remercions par avance.. Siegfried Chapotin

La paresse des Français

" Par rapport à nos voisins, nous sommes le pays qui travaille le moins. Il faut que cela change!..."
Voilà le message que nous ressort continuellement la droite, à commencer par N. Sarkozy lui-même.
Sur Canal Plus, le journaliste L. Marcadet (émission "la Matinale") a rétabli les faits dans une chronique intitulée " La France bosse fort"
Quelques données statistiques (référence: Eurostat 2006, le très officiel office statistique de la Communauté européenne)

Durée annuelle du travail incluant vacances et jours fériés:
France: 1 545 heures
Allemagne 1 445 heures
Danemark 1 499 heures
Pays-Bas 1 340 heures



Une remarque: les pays où on travaille moins sont plus performants économiquement et socialement

Alors pourquoi le gouvernement continue - t - il (ainsi que la droite) à proclamer la paresse des Français?
C'est certainement pour supprimer les 35 heures qui sont la durée légale du travail.
Comme les Français travaillent déjà en moyenne 38 heures, si on fait sauter les 35 heures, on n'a plus besoin de payer entre 35 et 38 heures au tarif des heures supplémentaires. Un mensonge qui peut rapporter gros mais pas pour les travailleurs!

jeudi 5 juin 2008

Service minimum

Le gouvernement, qui sait très bien que sa politique est impopulaire - les municipales sont là pour le lui rappeler - n’a de cesse de réduire au maximum toute contestation.

C’est le cas avec le projet d’instauration d’un service minimum dans l’éducation nationale.

Le ministre a proposé aux municipalités volontaires d’assurer un service d’accueil, les jours de grève, financé par le gouvernement avec les salaires retenus aux grévistes.



Quelques remarques :

- alors que pour les péri-scolaires ou les centres de loisirs, on a des exigences (légitimes) pour la formation des personnels et leur encadrement, rien de tout cela ici : la surveillance peut être effectuée par un employé communal même sans aucune formation.

- Il s’est avéré dernièrement qu’un enseignant s’absente une journée dans le cadre d’un stage de formation (rien de plus normal, ces stages sont bien trop peu nombreux). Il s’est avéré aussi, pour des raisons qui nous échappent qu’il n’a pas été remplacé ce jour-là. Il s’est avéré que, dans ce cas, aucun service de garde n’a été proposé aux familles qui auraient pu avoir des soucis de garde d’enfants. Peut-être n’on ont-elles que le jour d’une grève ?

Ce soi-disant service minimum n’est là que pour opposer parents et enseignants et dissuader ces derniers de faire grève. On oublie de préciser qu’on fait rarement grève pour le plaisir et que, dans le cas qui nous intéresse, celle-ci est due entre autres à la volonté du gouvernement de supprimer des milliers de postes dans l’éducation nationale.

mercredi 4 juin 2008

A propos du bouclier fiscal

Le bouclier fiscal permet à 18 000 contribuables aisés de se faire rembourser 563 millions d’euros par le fisc. Tout le monde a compris que ces millions d’euros remboursés à ces très riches contribuables seront supportés par les plus modestes.

Pour donner le change, le gouvernement a décidé de « dépoussiérer » les niches fiscales.. Ces dispositifs de réduction d’impôts permettent à 45 000 foyers dont les revenus dépassent 39 000 euros (de quoi voir venir) de ne pas payer d’impôt sur le revenu. Ces niches fiscales, au nombre de 400 font perdre à l’Etat la bagatelle de 60 milliards d’euros (soit une fois et demie le déficit). Là aussi, la différence est supportée par les plus faibles revenus.

On serait tenté de crier bravo ! Mais la montagne risque d’accoucher d’une souris : seuls sont visés, les investissements locatifs et productifs dans les DOM-TOM (780 millions d’euros d’exonérations), les locations de meublés (18 millions d’euros d’exonérations), les dispositifs Malraux sur la réhabilitation des centres anciens et l’entretien des Monuments Historiques (80 millions d’euros d’exonérations). Si ces exonérations avaient été supprimées, cela n’aurait pas été tout à fait négligeable, mais elles ne seront que plafonnées !

Donc pas de quoi paniquer chez les très gros contribuables ! Même les députés UMP ont trouvé que c’était trois fois rien. Alors, si les députés UMP le disent…

A propos, on serait curieux de savoir le montant des taxes perçues par le gouvernement à la suite de l’augmentation des produits pétroliers. Même question avec les produits de base de l’alimentation.

A propos du bouclier fiscal

Le bouclier fiscal permet à 18 000 contribuables aisés la possibilité de se faire rembourser 563 millions d’euros par le fisc. Tout le monde a compris que ces millions d’euros remboursés à ces très riches contribuables seront supportés par les plus modestes.

Pour donner le change, le gouvernement a décidé de « dépoussiérer » les niches fiscales.. Ces dispositifs de réduction d’impôts permettent à 45 000 foyers dont les revenus dépassent 39 000 euros (de quoi voir venir) de ne pas payer d’impôt sur le revenu. Ces niches fiscales, au nombre de 400 font perdre à l’Etat la bagatelle de 60 milliards d’euros (soit une fois et demie le déficit). Là aussi, la différence est supportée par les plus faibles revenus.

On serait tenté de crier bravo ! Mais la montagne risque d’accoucher d’une souris : seuls sont visés, les investissements locatifs et productifs dans les DOM-TOM (780 millions d’euros d’exonérations), les locations de meublés (18 millions d’euros d’exonérations), les dispositifs Malraux sur la réhabilitation des centres anciens et l’entretien des Monuments Historiques (80 millions d’euros d’exonérations). Si ces exonérations avaient été supprimées, cela n’aurait pas été tout à fait négligeable, mais elles ne seront que plafonnées !

Donc pas de quoi paniquer chez les très gros contribuables ! Même les députés UMP ont trouvé que c’était trois fois rien. Alors, si les députés UMP le disent…

A propos, on serait curieux de savoir le montant des taxes perçues par le gouvernement à la suite de l’augmentation des produits pétroliers. Même question avec les produits de base de l’alimentation.

vendredi 28 mars 2008

Retraite à 61 ans

Selon une étude du ministère du Travail ( en2005), seuls, 10% des futurs retraités seraient prêts à poursuivre leur activité après 60 ans.
Dans un rapport de 2007, le gouvernement constate l'échec des mesures visant l'allongement de la durée d'activité:

  • la retraite progressive favorisant l'activité à temps partiel après 60 ans a été utilisée par 758 retraités depuis sa création en 2006
  • le CDD senior pour le retour à l'emploi des plus de 57 ans est resté très marginal
  • Les mesures de surcote qui majorent le montant des pensions pour chaque année supplémentaire cotisée n'ont pas eu beaucoup de succès.

Par contre 425 000 salariés ont, depuis 2003, choisi de prendre une retraite anticipée pour cause de carrière longue.

Pas de quoi pavoiser pour un ministre et un président qui ont comme objectifs de faire cotiser plus longtemps les Français pour "réformer" les régimes de retraite

		

jeudi 13 mars 2008

Appel de la section Puisaye du PCF pour le vote en faveur de Jean Massé

La section Puisaye du PCF se félicite du bon résultat de Jean Massé au 1° tour de l’élection cantonale à Saint-Sauveur. Nous avions choisi de soutenir sa candidature afin d’éviter une trop grande division à gauche et pour offrir une alternative d’avenir face à la politique de casse de la droite ( attaques contre les services publics : poste, collèges et écoles, perceptions, santé avec les menaces sur l’hôpital de Clamecy, la liste n’étant malheureusement pas close)

Pour le deuxième tour, nous appelons bien entendu à voter Jean Massé afin qu’au conseil général, il y ait un maximum de représentants de la gauche pour contrer cette politique de la droite qui fait tant de mal.

Une réunion de soutien à la candidature de Jean Massé est organisée le

Vendredi 14 mars à 18 h 30 à la mairie de Saint-Sauveur (salle des présidents) 

avec toutes les composantes de la gauche qui apportent leur soutien à Jean Massé pour le deuxième tour.

lundi 3 mars 2008

Subventions: est-ce un droit ou un moyen de s'assurer une clientèle pour un(e) élu(e) "bien" en cour?

Dans un compte-rendu d'une réunion électorale, il était dit en substance que, dans la mesure où la majorité du conseil général ne changerait pas lors du prochain scrutin (on aurait pu attendre que les élections soient passées!), faire partie de la majorité de ce conseil général serait un bon moyen d'obtenir des subventions.
Si ces paroles ont été effectivement prononcées, on assiste là à un déni de démocratie: les subventions ne seraient pas un droit mais un moyen de pression pour des élus et/ou des électeurs qu'on aimerait voir un peu plus soumis.
Autant le travail d'un(e) élu(e) au conseil général, devrait être d'aider (en particulier) les maires dans le suivi de leurs dossiers (ce qui n'est pas toujours évident, tout devenant de plus en complexe) , autant l'obtention des subventions ne peut être le fait du prince. Les élus sont parfaitement capables de monter les dossiers pour les subventions auxquelles ils ont droit. Qu'un élu souhaite faire triompher ses idées, rien n'est plus légitime, qu'il ou elle le fasse par clientélisme, c'est finalement faire preuve de mépris à l'égard des citoyens et en particulier de ceux qui l'ont élu(e).
Une proposition: pour éviter ces dérives qu' en Puisaye en particulier, nous connaissons que trop depuis trop longtemps, ne pourrait-on envisager de garantir aux collectivités locales les ressources auxquelles elles ont droit et réserver les subventions à des opérations vraiment exceptionnelles.
Ce n'est pas le chemin pris par l'actuelle majorité: l'Etat se désengage de plus en plus sur les collectivités locales, il joue de moins en moins son rôle pour garantir l'équité entre départements (par exemple: quelle commune mesure y a-t-il entre les ressources d'un département comme les Hauts de Seine et l'Yonne ou la Creuse?). C'est un combat de plus contre la majorité au pouvoir. Si la gauche progresse et dans la gauche, notre parti, ce sera autant de points d'appui pour l'avenir.

vendredi 29 février 2008

Comment financer les retraites ?

Financer une revalorisation des petites retraites, nombreuses dans le canton, c’est possible tout de suite.

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Commerces de proximité et commission Attali



Les petits commerces ont tendance à disparaître. En trente ans, leur nombre a été divisé par six. Dans de nombreux endroits, les municipalités, comme celle de Saints dans notre canton avec la boulangerie, ont, avec l’aide du département et/ou les chambres de commerce réussi à maintenir une activité commerciale.

Dans de nombreux endroits, la solution a été le multi-services : épicerie avec des services associés…). « Son développement, précise Gérard Le Cam, sénateur communiste dans une proposition de loi de 2002, permet d’opposer une forme de résistance à la grande distribution…. »

Et le rapport Attali dans tout cela :il propose de supprimer les critères de nature économique (existence d’une concurrence, effet sur le petit commerce) pour l’installation de grandes surfaces tout cela au nom de la concurrence libre et non faussée. Les petits commerces risquent une nouvelle fois d’être sacrifiés. Au mieux, on concèdera aux commerçants isolés la gestion de certains services publics, sans autre précision.

C’est l’effet d’une politique d’abandon des service publics dans le cadre du traité européen qui vient d’être accepté par la majorité au Parlement français le tout relayé avec zèle par le gouvernement de droite.

Quelques repères sur les écoles rurales

(d’après la fédération nationale pour l’école rurale et l’Observatoire de l’école rurale)

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Pour une formation des jeunes dans le 21° siècle

L’investissement sur l’avenir est-il coûteux ?

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Services publics et fonctionnaires

Un sondage IPSOS paru dans la Gazette des Communes montre que 51% des personnes interrogées souhaitent qu’ on remplace « tous ou presque tous » les fonctionnaires partant à la retraite (contrairement à M. Sarkozy et la droite qui ne veulent pas remplacer un fonctionnaire sur deux) . Pour 90% des sondés, ils ne sont pas assez nombreux dans les hôpitaux, pour 66% il y en a pas de trop dans les collectivités locales…

70% des jeunes souhaitent travailler dans la fonction publique, pour la garantie de l’emploi mais aussi être au service des citoyens (72%), défendre l’intérêt général (66%). Pour avoir des bons services publics, il faut des fonctionnaires. En dénigrant, comme le font M. Sarkozy et la droite, les fonctionnaires, on essaie d’opposer une catégorie de français à une autre. Diviser pour régner en somme…c’est vieux comme le monde.

Mise en réseau des collèges de Saint-Fargeau, Bléneau et Saint Sauveur



La mise en réseau des trois collèges (Saint-Fargeau, Bléneau et Saint Sauveur) est effective et sera mise en place à la rentrée 2008.

Concrètement dans un premier temps, elle ne concerne qu’un changement administratif. A savoir que la gestion du réseau sera attribuée à un principal « basé » à Saint-Fargeau, les deux autres collèges seront dirigés par des principaux adjoints.

Des questions restent en suspens sur :

- la tenue des conseils d’administration (centralisation)

- La représentation des parents d’élèves

- La suppression ou glissement de postes particulièrement au niveau des CPE (conseillers pédagogiques d’éducation)

- Le déplacement d’élèves vers un autre collège en fonction de leur choix de formation (langues)

- A terme pourquoi pas une globalisation des effectifs et du budget alloué pour le moment à chaque collège.

- Les conditions de travail des professeurs (déplacements supplémentaires)

- Le maintien d’activités comme l’UNSS

Nous devons rester vigilants sur la qualité de vie des élèves et l’enseignement reçu pour assurer la réussite de tous.
Nous pensons que le doigt est mis dans l'engrenage. De plus, il est indispensable de ne pas tomber dans des oppositions stériles entre établissements, tous les trois étant en danger au final. Rappelons aussi que les trois conseillers généraux de Bléneau, St Fargeau, St Sauveur (ces deux derniers étant renouvelables en mars 2009) sont d'accord avec ce projet qui s'inscrit dans les projets gouvernementaux de supprimer des milliers de postes dans l'éducation nationale.

Politique de M. Sarkozy - Notre attitude pour les cantonales - Le parti socialiste -

La politique de N. Sarkozy entraîne notre pays sur le déclin, notre canton rural subit de plein fouet la casse des services publics, le démantèlement des régimes de retraite et la loi de l’argent pour l’argent. Il a besoin d’une gauche rassemblée pour résister et changer cette politique.
__ Candidature aux cantonales__

Guy Prieur a été candidat du PCF en 1988 (18% des voix) et représentant la gauche en 1995 et 2001 (25% et 30% des voix. En demandant à M. N Noury, (non adhérente au PCF et à qui personne n’a demandé de le devenir) d’être suppléante nous marquons notre engagement vers un travail collectif au sein des forces de gauche. En nous effaçant pour soutenir J. Massé, nous avons voulu éviter la dispersion des candidatures à gauche, d’autant que la loi électorale exclut pour le deuxième tour tous les candidats n’ayant pas obtenu 10% du nombre des électeurs inscrits (disposition complètement antidémocratique)

Nous avons regretté de ne pouvoir, fin novembre 2007, aboutir à une campagne commune des trois candidats de gauche sur des propositions communes et, au moment du dépôt des candidatures choisir le nom du ou de la candidat(e) qui figurerait sur le bulletin, candidat(e) qui aurait représenté les trois sensibilités (Divers gauche, PC, PS) Personne ne peut dire qui, des trois candidats de gauche, serait en tête. Nous pensons que chacun aurait pu apporter ses suffrages pour le plus grand bien de la gauche d’avenir.

Jean Massé nous a contactés fin janvier pour que nous envisagions une candidature commune (PCF et divers gauche) dans les conditions que nous avons exposées ci-dessus et dans la mesure où cette action se poursuivra après les élections. Nous n’avons pas été recontactés par la candidate du PS. Il n’y a pas eu possibilité de discussion avec le candidat de la LCR, sa candidature ayant été annoncée au dernier moment.
Le parti socialiste



Le parti socialiste s’est trouvé largement divisé dans la dernière période : ceux qui sont d’accord avec le traité de Lisbonne (copie à 98% de la constitution européenne rejetée en 2005 , selon M. Giscard d’Estaing), ceux qui se sont réfugiés dans une abstention peu glorieuse, ceux qui ont voté contre. Pour mars prochain, trop souvent, le PS s’allie avec M. Bayrou en rejetant ses anciens partenaires, PC en particulier, ou initie des listes concurrentes dans des municipalités d’union de la gauche, ou essaie de s’imposer sur la base des résultats du PS en 2007. Mais, depuis juin 2007, bien des choses se sont passées, on ne peut faire abstraction des situations locales, de l’implantation des candidats ni ignorer le contexte politique général

mardi 26 février 2008

Candidature du PCF aux élections cantonales: nous nous effaçons pour éviter, autant que faire se peut, la division à gauche

Elections cantonales des 9 et 16 mars 2008

Afin de ne pas ajouter de division aux forces de gauche, Guy PRIEUR et Marie-Noëlle NOURY ne présentent pas leur candidature sur le canton de Saint-Sauveur.


Ils appellent leurs électrices et leurs électeurs à voter dès le premier tour pour la seule liste de rassemblement et de progrès du candidat divers gauche

                               Jean Massé et sa suppléante Martine Geoffroy

seuls candidats ayant affirmé clairement leur volonté de rassembler au delà des clivages pour construire l’avenir ensemble, sur des propositions communes, dans le respect de nos valeurs et de nos sensibilités particulières.

vendredi 8 février 2008

La suppression des départements: une bien mauvaise querelle

Jacques Attali a lancé un pavé dans la mare en préconisant la suppression des départements dans le cadre de son rapport sur la libération de la croissance. A la veille du renouvellement partiel des conseils généraux, cela sonne comme une provocation

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vendredi 25 janvier 2008

A propos des retraites.

L'avis de M. Terrasse, député PS de l'Ardèche, membre du COR (conseil d'orientation des retraites et du conseil de surveillance de l'assurance vieillesse qui a répondu à la sollicitation de la Fédération générale des retraités de la fonction publique:
" ''toutes les mesures de ces derniers mois vont d'abord et avant tout impacter de manière négative le pouvoir d'achat des retraités:

  • Franchise médicale: 50 € par an
  • Redevance audiovisuelle: 58 € par an
  • Dépassement d'honoraires généralisés.

Alors que les retraités avaient fait confiance à plus de 65% à la candidature de Nicolas Sarkozy, ils sont paradoxalement les premiers à subir le début d'un plan d'austérité qui les touche sans aucune négociation possible. Les retraités sont les premiers à faire les sacrifices d'un plan sur la sécurité sociale alors qu'on sait déjà qu'en 2008, la CRDS augmentera d'environ 0,3 à 0,4%...Concrètement, en 2008, les retraitésvont voir leur pouvoir d'achat diminuer...''
M. Sarkozy n'a pas tellement remercié ses électeurs!

jeudi 17 janvier 2008

Education nationale: remplacement des maîtres absents

Dans l’Yonne, entre le 27 novembre et le 20 décembre 2007, 30 classes concernées ont subi 63 journées non remplacées. Et le pire est à venir : tout le monde sait qu’on tombe plus facilement malade entre janvier et mars.

Le gouvernement veut instaurer un service minimum de garde dans les écoles les jours de grève. La statistique ci-dessus montre :

· Qu’avant de s’attaquer au droit de grève, l’éducation nationale devrait d’abord assumer ses responsabilités en prévoyant suffisamment de remplaçants. C’est un problème qui existe depuis des années ! Quand on y regarde de plus près, on voit qu’au final, il y a beaucoup plus de gêne à cause du non-remplacement des personnels malades qu’à cause des grèves.

· Ce manque de personnel, d’abord en ce qui concerne les remplacements, mais d’une manière générale dans l’Education Nationale, est souvent à l’origine de mouvements de grève pour réclamer des moyens supplémentaires. Là comme ailleurs, nos gouvernants ne soignent pas la cause du mal. Il préfère culpabiliser les enseignants , (nantis selon eux comme les cheminots ou les électriciens) et tenter de les opposer aux familles !

mardi 8 janvier 2008

Les intermittents du vote.

Participation remarquable aux scrutins de 2007 mais également bien des contrastes.

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jeudi 27 décembre 2007

Retraités de plus en plus pauvres

Entre 1994 et 2004, le pouvoir d'achat des retraites a perdu chaque année 0,3% pour le régime général, 0,5% pour les fonctionnaires, et 0,6% pour les retraites complémentaires des non cadres (d'après une évaluation du conseil de l'emploi, des revenus et de la cohésion sociale concernant les retraités ne disposant pas de patrimoine et qui n'ont donc que leur seule retraite pour vivre)
L'allongement de la durée de cotisations amène très souvent nombre de salariés à arrêter de travailler avant d'avoir atteint la durée de cotisations requise pour prétendre à une retraite complète dans la mesure où l'âge de cessation d'activité est principalement gouverné par la demande de travail des entreprises, âge qui recule peu (58,8 ans pour la France)
Les mesures d'économie (au détriment des plus démunis, une fois de plus) ont été très efficaces: le poids des retraites est resté quasiment stable; depusi 15 ans, il n'a progressé que de 0,4 point pendant que le nombre de retraités du régime général s'accroissait de 27% (soit 2,3 millions de personnes)
Le gouvernement justifie ses réformes injustes par le vieillissement de la population alors qu'en 2006, l'INSEE a révisé ses projections démographiques qui montrent que le besoin de financement des retraites se trouvera réduit. En sera-t-il tenu compte? Comme on pourrait envisager un autre mode de financement des retraites en taxant les revenus spéculatifs qui n'amènent aucune création d'emplois et ne sont pas imposés comme le sont les salariés.

vendredi 21 décembre 2007

L'action sociale au coeur des départements

(d’après une étude par Dexia-Crédit local avec l’assemblée des départements de France reprise par le journal la Terre du 23 octobre 2007)

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Redevance télé et retraités

Redevance télé et retraités



880 000 foyers de retraités, exonérés en 1983 avec le gouvernement de la gauche parce que non imposables, devraient être assujettis l’an prochain à la redevance télé. Seuls, ceux qui sont exonérés de la taxe d’habitation continueront d’être exemptés. Quand on sait qu’on peut être exempté de l’impôt sur le revenu et être assujetti à la taxe d’habitation, c’est dire si ces personnes sont des privilégiés

Et tout ça pour faire quoi ?

Pour augmenter les moyens de la radio et la télé ? Rien n’est moins sûr, les sommes prélevées vont directement dans les caisses de l’Etat. Et après ?….

M. Sarkozy fait un cadeau de 15 milliards aux plus riches (ne disons pas les privilégiés : les privilégiés, selon M. Sarkozy ce sont les cheminots à 1200 euros par mois !)

Il a promis d’augmenter les retraites de 25% : depuis le printemps, les prix flambent, les CSG, forfaits hospitaliers, le forfait d’un euro, les déremboursements de médicaments, la fermeture de services publics qui occasionnent des déplacements de plus en plus coûteux, les franchises médicales et peut-être - mais après les élections municipales, pas fous, les princes qui nous gouvernent- une nouvelle augmentation de la CSG. Mais, pour l’augmentation des retraites, toujours rien !

Ce que nous proposons
un abaissement de la TVA sur le gaz, l’électricité, le fuel (l’Etat ne dit pas ce qu’il a encaissé rien que grâce à l’augmentation du prix des carburants) , la taxation des profits des grandes compagnies pétrolières comme la Grande-Bretagne l’a fait. Concernant les retraites agricoles, nous préconisons que le secteur de l’agro-business qui se porte très bien - merci pour lui - contribue au financement de celles-ci.

Nous préconisons la taxation des revenus de la spéculation conformément aux remarques de M. Seguin qui ne passe pas pour franchement révolutionnaire. La spéculation ne crée pas d’emplois, mais en supprime des milliers, (Entre 1945 et aujourd’hui, le nombre de salariés a beaucoup diminué, ce qui a des répercussions sur le financement de la sécu, la productivité a beaucoup augmenté, les profits n’ont jamais été aussi élevés : taxons ceux qui ne servent pas à la création d’emplois véritables.)




Après bien des rebondissements, le projet a été abandonné le 20 décembre. Il convient d'être vigilants. Certes, nombre de députés de l’UMP ont été sensibles aux remarques acerbes de certains de leurs électeurs. Et les cantonales et les municipales approchent ! Qu'en sera-t-il après ?

Maisons de santé

(suite à la réunion du 4 décembre à Saint-Sauveur réunissant élus et professionnels de santé)



Un projet de maison de santé sur le territoire de la communauté de communes de Saint-Sauveur va-t-il voir le jour ? C’est souhaitable quand on constate que, si la situation médicale du canton n’est pas critique pour l’instant, elle risque de le devenir dans un avenir proche. C’est indispensable quand on constate l’évolution de l’exercice des professions de santé. Celui-ci nécessite des locaux et du matériel adaptés et performants et la possibilité de travailler en groupe et en réseau. (d’autant que cette maison accueillerait outre les médecins, des kinés, infirmier(e)s, dentiste ….)

Ce projet a de bonnes chances de réussite s’il s’inscrit dans un schéma cohérent d’aménagement du territoire dans lequel l’Etat doit jouer son rôle dans l’organisation des services publics au plus près de la population et celui de la santé doit en être un. Est-ce le cas quand on voit la démolition de tous les services publics que ce soit la poste, la perception, l’enseignement et plus proche du projet qui nous intéresse la fermeture de services dans les hôpitaux de proximité quand ce n’est pas leur fermeture totale ?

Compte tenu de la complexité des démarches à accomplir et du temps pour boucler les dossiers (2 ans, 3 ans peut-être), il est heureux qu’ une décision de principe positive ait été prise le 18 décembre à la dernière réunion de la communauté de communes.



Une information concernant les gardes la nuit et le week-end a été donnée. M . le préfet suit le dossier et l’organisation de ce service devrait être diffusée sous peu. Dans la mesure où les maisons de santé se développeront et permettront la venue de nouveaux médecins, on peut espérer que les médecins de garde dans l’avenir soient un peu plus proches…

La réunion avait débuté par l’exposé sur la maison de santé de Saint-Amand , une très belle réalisation qui a été le fruit du travail de personnes particulièrement enthousiastes. Tout n’est pas transposable bien sûr mais il y a beaucoup à retirer de cette expérience passionnante

mercredi 19 décembre 2007

Associations



De nombreuses associations fonctionnent sur notre canton. Elles ont une fonction importante d’animation, de formation (sport, modélisme, chant…) et économique. Imaginons que toutes ces associations cessent leur activité du jour au lendemain, combien de transporteurs, traiteurs, commerçants seraient en faillite. Beaucoup d’associations risquent de disparaître non pas parce que les besoins ne sont plus là mais parce que le renouvellement de l’encadrement par les bénévoles ne se fait pas :

- * soit à cause du vieillissement et on ne voit pas venir de relève (phénomène général : changement de mode de vie, conditions de travail, individualisme…)

- * soit à cause des contraintes administratives et au niveau des responsabilités de plus en plus contraignantes et pénibles

- * soit les deux….

Ajoutons à cela les problèmes financiers inhérents à toutes ces activités. Les associations paient la TVA : Pourtant, leurs responsables sont bénévoles (si ceux-ci étaient rétribués sur la base du SMIC, imaginons les sommes que cela impliquerait) ; est-il normal que l’Etat se paie sur le dos de ceux-ci ?

Il existe des aides non négligeables pour les associations en particulier sportives que ce soit au niveau du département et/ou de l’Europe. Outre ces aides financières, il est urgent de se pencher sur l’encadrement de ces associations à plus ou moins long terme (formation animateurs…) sous peine d’en voir disparaître un certain nombre (ou un nombre certain !) alors que les besoins sont là , avec toutes les conséquences sur la qualité de la vie dans notre région.

Les contrats aidés
: Sans grande surprise, les associations restent les principaux employeurs des contrats aidés. Elles sont inquiètes car le gouvernement Fillon prévoit de supprimer 1 emploi aidé sur 4 (passant de 350 000 à 230 000 en 2008). Cela représente une baisse des aides de 300 millions d’euros. Le choix du gouvernement s’effectue au détriment de la politique de solidarité pour les populations les plus éloignées de l’emploi. Les associations craignent que cette nouvelle politique ne sacrifie une fois de plus les personnes en difficulté et les jeunes peu qualifiés.

++Un point particulier++ : quand une commune ou le conseil général donnent une subvention, cela génère des activités (sorties, achats…) pour lesquelles l’Etat récupère la TVA (on y revient !) En général, cette TVA ne revient pas à ceux qui ont versé la subvention (ou très partiellement) dans la mesure où l’Etat garde une « grosse moitié » pour lui et reverse l’autre, alors que les actions qu’elle a générées « rapportent » au moins autant sinon plus.


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