Eveil de la Puisaye

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jeudi 27 décembre 2007

Retraités de plus en plus pauvres

Entre 1994 et 2004, le pouvoir d'achat des retraites a perdu chaque année 0,3% pour le régime général, 0,5% pour les fonctionnaires, et 0,6% pour les retraites complémentaires des non cadres (d'après une évaluation du conseil de l'emploi, des revenus et de la cohésion sociale concernant les retraités ne disposant pas de patrimoine et qui n'ont donc que leur seule retraite pour vivre)
L'allongement de la durée de cotisations amène très souvent nombre de salariés à arrêter de travailler avant d'avoir atteint la durée de cotisations requise pour prétendre à une retraite complète dans la mesure où l'âge de cessation d'activité est principalement gouverné par la demande de travail des entreprises, âge qui recule peu (58,8 ans pour la France)
Les mesures d'économie (au détriment des plus démunis, une fois de plus) ont été très efficaces: le poids des retraites est resté quasiment stable; depusi 15 ans, il n'a progressé que de 0,4 point pendant que le nombre de retraités du régime général s'accroissait de 27% (soit 2,3 millions de personnes)
Le gouvernement justifie ses réformes injustes par le vieillissement de la population alors qu'en 2006, l'INSEE a révisé ses projections démographiques qui montrent que le besoin de financement des retraites se trouvera réduit. En sera-t-il tenu compte? Comme on pourrait envisager un autre mode de financement des retraites en taxant les revenus spéculatifs qui n'amènent aucune création d'emplois et ne sont pas imposés comme le sont les salariés.

vendredi 21 décembre 2007

L'action sociale au coeur des départements

(d’après une étude par Dexia-Crédit local avec l’assemblée des départements de France reprise par le journal la Terre du 23 octobre 2007)

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Redevance télé et retraités

Redevance télé et retraités



880 000 foyers de retraités, exonérés en 1983 avec le gouvernement de la gauche parce que non imposables, devraient être assujettis l’an prochain à la redevance télé. Seuls, ceux qui sont exonérés de la taxe d’habitation continueront d’être exemptés. Quand on sait qu’on peut être exempté de l’impôt sur le revenu et être assujetti à la taxe d’habitation, c’est dire si ces personnes sont des privilégiés

Et tout ça pour faire quoi ?

Pour augmenter les moyens de la radio et la télé ? Rien n’est moins sûr, les sommes prélevées vont directement dans les caisses de l’Etat. Et après ?….

M. Sarkozy fait un cadeau de 15 milliards aux plus riches (ne disons pas les privilégiés : les privilégiés, selon M. Sarkozy ce sont les cheminots à 1200 euros par mois !)

Il a promis d’augmenter les retraites de 25% : depuis le printemps, les prix flambent, les CSG, forfaits hospitaliers, le forfait d’un euro, les déremboursements de médicaments, la fermeture de services publics qui occasionnent des déplacements de plus en plus coûteux, les franchises médicales et peut-être - mais après les élections municipales, pas fous, les princes qui nous gouvernent- une nouvelle augmentation de la CSG. Mais, pour l’augmentation des retraites, toujours rien !

Ce que nous proposons
un abaissement de la TVA sur le gaz, l’électricité, le fuel (l’Etat ne dit pas ce qu’il a encaissé rien que grâce à l’augmentation du prix des carburants) , la taxation des profits des grandes compagnies pétrolières comme la Grande-Bretagne l’a fait. Concernant les retraites agricoles, nous préconisons que le secteur de l’agro-business qui se porte très bien - merci pour lui - contribue au financement de celles-ci.

Nous préconisons la taxation des revenus de la spéculation conformément aux remarques de M. Seguin qui ne passe pas pour franchement révolutionnaire. La spéculation ne crée pas d’emplois, mais en supprime des milliers, (Entre 1945 et aujourd’hui, le nombre de salariés a beaucoup diminué, ce qui a des répercussions sur le financement de la sécu, la productivité a beaucoup augmenté, les profits n’ont jamais été aussi élevés : taxons ceux qui ne servent pas à la création d’emplois véritables.)




Après bien des rebondissements, le projet a été abandonné le 20 décembre. Il convient d'être vigilants. Certes, nombre de députés de l’UMP ont été sensibles aux remarques acerbes de certains de leurs électeurs. Et les cantonales et les municipales approchent ! Qu'en sera-t-il après ?

Maisons de santé

(suite à la réunion du 4 décembre à Saint-Sauveur réunissant élus et professionnels de santé)



Un projet de maison de santé sur le territoire de la communauté de communes de Saint-Sauveur va-t-il voir le jour ? C’est souhaitable quand on constate que, si la situation médicale du canton n’est pas critique pour l’instant, elle risque de le devenir dans un avenir proche. C’est indispensable quand on constate l’évolution de l’exercice des professions de santé. Celui-ci nécessite des locaux et du matériel adaptés et performants et la possibilité de travailler en groupe et en réseau. (d’autant que cette maison accueillerait outre les médecins, des kinés, infirmier(e)s, dentiste ….)

Ce projet a de bonnes chances de réussite s’il s’inscrit dans un schéma cohérent d’aménagement du territoire dans lequel l’Etat doit jouer son rôle dans l’organisation des services publics au plus près de la population et celui de la santé doit en être un. Est-ce le cas quand on voit la démolition de tous les services publics que ce soit la poste, la perception, l’enseignement et plus proche du projet qui nous intéresse la fermeture de services dans les hôpitaux de proximité quand ce n’est pas leur fermeture totale ?

Compte tenu de la complexité des démarches à accomplir et du temps pour boucler les dossiers (2 ans, 3 ans peut-être), il est heureux qu’ une décision de principe positive ait été prise le 18 décembre à la dernière réunion de la communauté de communes.



Une information concernant les gardes la nuit et le week-end a été donnée. M . le préfet suit le dossier et l’organisation de ce service devrait être diffusée sous peu. Dans la mesure où les maisons de santé se développeront et permettront la venue de nouveaux médecins, on peut espérer que les médecins de garde dans l’avenir soient un peu plus proches…

La réunion avait débuté par l’exposé sur la maison de santé de Saint-Amand , une très belle réalisation qui a été le fruit du travail de personnes particulièrement enthousiastes. Tout n’est pas transposable bien sûr mais il y a beaucoup à retirer de cette expérience passionnante

mercredi 19 décembre 2007

Associations



De nombreuses associations fonctionnent sur notre canton. Elles ont une fonction importante d’animation, de formation (sport, modélisme, chant…) et économique. Imaginons que toutes ces associations cessent leur activité du jour au lendemain, combien de transporteurs, traiteurs, commerçants seraient en faillite. Beaucoup d’associations risquent de disparaître non pas parce que les besoins ne sont plus là mais parce que le renouvellement de l’encadrement par les bénévoles ne se fait pas :

- * soit à cause du vieillissement et on ne voit pas venir de relève (phénomène général : changement de mode de vie, conditions de travail, individualisme…)

- * soit à cause des contraintes administratives et au niveau des responsabilités de plus en plus contraignantes et pénibles

- * soit les deux….

Ajoutons à cela les problèmes financiers inhérents à toutes ces activités. Les associations paient la TVA : Pourtant, leurs responsables sont bénévoles (si ceux-ci étaient rétribués sur la base du SMIC, imaginons les sommes que cela impliquerait) ; est-il normal que l’Etat se paie sur le dos de ceux-ci ?

Il existe des aides non négligeables pour les associations en particulier sportives que ce soit au niveau du département et/ou de l’Europe. Outre ces aides financières, il est urgent de se pencher sur l’encadrement de ces associations à plus ou moins long terme (formation animateurs…) sous peine d’en voir disparaître un certain nombre (ou un nombre certain !) alors que les besoins sont là , avec toutes les conséquences sur la qualité de la vie dans notre région.

Les contrats aidés
: Sans grande surprise, les associations restent les principaux employeurs des contrats aidés. Elles sont inquiètes car le gouvernement Fillon prévoit de supprimer 1 emploi aidé sur 4 (passant de 350 000 à 230 000 en 2008). Cela représente une baisse des aides de 300 millions d’euros. Le choix du gouvernement s’effectue au détriment de la politique de solidarité pour les populations les plus éloignées de l’emploi. Les associations craignent que cette nouvelle politique ne sacrifie une fois de plus les personnes en difficulté et les jeunes peu qualifiés.

++Un point particulier++ : quand une commune ou le conseil général donnent une subvention, cela génère des activités (sorties, achats…) pour lesquelles l’Etat récupère la TVA (on y revient !) En général, cette TVA ne revient pas à ceux qui ont versé la subvention (ou très partiellement) dans la mesure où l’Etat garde une « grosse moitié » pour lui et reverse l’autre, alors que les actions qu’elle a générées « rapportent » au moins autant sinon plus.

Traité européen : exigeons un référendum

Pour éviter que les peuples ne donnent leur avis, Nicolas Sarkozy et les autres dirigeants européens veulent une ratification par la voie parlementaire. C’est bafouer la démocratie. 75% des Espagnols, 71% des Allemands, 69% des Britanniques, 68% des Italiens, 64% des Français demandent un référendum tout comme F. Bayrou ou N. Mamère, partisans du oui. Les Français ont rejeté par référendum, le 29 mai 2005, le projet de constitution européenne. Rappelons que ce vote, en ce qui nous concerne, n’est un pas un rejet de l’Europe mais une opposition au contenu du projet de constitution. Le traité reprend les éléments essentiels du projet de constitution rejeté en 2005: la concurrence libre et non faussée et l’indépendance de la Banque centrale européenne.

Contrairement à ce qu’on nous dit, la ratification par les députés et le sénateurs n’est pas gagnée d’avance. Il faut à M. Sarkozy au moins les 3/ 5 des députés et sénateurs pour que le projet soit adopté. Sinon, il devra être soumis au référendum. Pour y parvenir, il faudrait que les députés qui s’étaient engagés devant leurs électeurs à demander un référendum tiennent leur parole et que l’opinion se fasse entendre assez fort pour obliger les autres élus à reconsidérer leur vote.

(pétition sur Internet sur le site www.nousvoulonsunreferendum.eu)

samedi 8 décembre 2007

Collèges de Saint-Sauveur, Saint-Fargeau, Bléneau. Il y a urgence à être vigilants!



Suppressions de postes d’abord !

Le projet de regroupement administratif et juridique des trois collèges de St Sauveur, St Fargeau, Bléneau proposé par l’Inspection académique répond à la volonté nationale de supprimer un grand nombre de postes dans la fonction publique. Bien sûr, ce n’est pas dit ainsi mais il ne faut pas être dupe : le ministère a des objectifs à atteindre. Ceux-ci sont loin de la prise en compte des conditions de travail des enfants et des enseignants

Calculette ou pédagogie ?

Au niveau de l’enseignement élémentaire, l’Inspection académique a profité des regroupements (pédagogiques, ne l’oublions pas) pour globaliser, depuis longtemps, les effectifs et supprimer des postes en entraînant à terme des effectifs en hausse dans les classes. La réussite scolaire des enfants passe d’abord par un effectif raisonnable dans les classes. Les effectifs au collège de St Sauveur sont raisonnables : ne prenons pas le risque de les voir se gonfler. Le suivi des élèves et la prise en compte de chacun dans son parcours scolaire seraient mis en péril.

Manque d’informations

Sans entrer dans les détails, tout le monde est dans le flou concernant d’autres incidences de ce projet : représentation des parents au conseil d’administration de l’établissement, budget et répartition des dotations, transport des élèves...

Tout le monde est concerné sur les trois cantons

Ne perdons pas de vue que, pour un avantage tout relatif dans l’immédiat pour l’un ou les deux autres collèges, ce qui arrive à l’un de ces trois collèges (fermeture de postes, etc…) concernera à plus ou moins long terme les deux autres. Diviser pour régner, c’est vieux comme le monde.

Qu’ils soient de Saint-Sauveur (d’abord bien sûr) mais aussi de Saint Fargeau ou de Bléneau, les parents d’élèves, avec le soutien des élus et de la population peuvent peser dans la balance. Il faut qu’ils s’expriment et revendiquent le mieux pour leurs enfants.




Suite à une rencontre entre les enseignants et l’IA, il semblerait que le projet soit ajourné : s’agissait-il d’un ballon d’essai pour tester les réactions, est-ce lié aux prochaines élections. Il n’en demeure pas moins que la vigilance est toujours de mise. Si on veut améliorer le fonctionnement des 3 collèges, il y a mieux à faire qu’une décision administrative qui, au mieux, n’apportera rien de plus pour les enfants.(7 décembre 2007)

vendredi 7 décembre 2007

Services publics: l’hécatombe

Par Guy FROMENTIN, maire de Saints

La Poste :

A compter du 1° octobre 2007, suite à un courrier adressé en mairie, la poste informe que le bureau de Saint Sauveur est rattaché à celui de Toucy

Aucune concertation !

La perception :

Le percepteur de Saint-Sauveur informe les maires que la perception est supprimée et rattachée à celle de Saint-Fargeau à compter du 1° janvier 2008.

Aucune concertation !

(rappelons que voici peu de temps, le percepteur de l’époque avait informé les maires que la perception de Saint-Sauveur n’était pas menacée)

Le collège de Saint-Sauveur :

Un projet de regroupement administratif et juridique est envisagé pour les 3 collèges de Saint-Sauveur, St Fargeau et Bléneau, le principal de ce groupement étant, comme par hasard, à Saint- Fargeau.

Concertation : nous ne dirons pas aucune, mais les maires des communes intéressées n’ont pas été informés par l’Inspection académique. C’est le syndicat à vocation scolaire qui l'a fait. Il représente toutes les communes qui envoient des élèves au collège et participe pour un montant conséquent à ses activités.

Le pouvoir prend vraiment les élus et la population pour quantité plus que négligeable.

Pour ma part, je pense que cette évolution découle tout simplement du traité de Maastricht.

A propos, qui a voté pour ce texte ?

Et au fait, après la publication du rapport Attali, qu’en est-il des petites communes en particulier rurales ?


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