Eveil de la Puisaye

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vendredi 21 décembre 2007

Redevance télé et retraités

Redevance télé et retraités



880 000 foyers de retraités, exonérés en 1983 avec le gouvernement de la gauche parce que non imposables, devraient être assujettis l’an prochain à la redevance télé. Seuls, ceux qui sont exonérés de la taxe d’habitation continueront d’être exemptés. Quand on sait qu’on peut être exempté de l’impôt sur le revenu et être assujetti à la taxe d’habitation, c’est dire si ces personnes sont des privilégiés

Et tout ça pour faire quoi ?

Pour augmenter les moyens de la radio et la télé ? Rien n’est moins sûr, les sommes prélevées vont directement dans les caisses de l’Etat. Et après ?….

M. Sarkozy fait un cadeau de 15 milliards aux plus riches (ne disons pas les privilégiés : les privilégiés, selon M. Sarkozy ce sont les cheminots à 1200 euros par mois !)

Il a promis d’augmenter les retraites de 25% : depuis le printemps, les prix flambent, les CSG, forfaits hospitaliers, le forfait d’un euro, les déremboursements de médicaments, la fermeture de services publics qui occasionnent des déplacements de plus en plus coûteux, les franchises médicales et peut-être - mais après les élections municipales, pas fous, les princes qui nous gouvernent- une nouvelle augmentation de la CSG. Mais, pour l’augmentation des retraites, toujours rien !

Ce que nous proposons
un abaissement de la TVA sur le gaz, l’électricité, le fuel (l’Etat ne dit pas ce qu’il a encaissé rien que grâce à l’augmentation du prix des carburants) , la taxation des profits des grandes compagnies pétrolières comme la Grande-Bretagne l’a fait. Concernant les retraites agricoles, nous préconisons que le secteur de l’agro-business qui se porte très bien - merci pour lui - contribue au financement de celles-ci.

Nous préconisons la taxation des revenus de la spéculation conformément aux remarques de M. Seguin qui ne passe pas pour franchement révolutionnaire. La spéculation ne crée pas d’emplois, mais en supprime des milliers, (Entre 1945 et aujourd’hui, le nombre de salariés a beaucoup diminué, ce qui a des répercussions sur le financement de la sécu, la productivité a beaucoup augmenté, les profits n’ont jamais été aussi élevés : taxons ceux qui ne servent pas à la création d’emplois véritables.)




Après bien des rebondissements, le projet a été abandonné le 20 décembre. Il convient d'être vigilants. Certes, nombre de députés de l’UMP ont été sensibles aux remarques acerbes de certains de leurs électeurs. Et les cantonales et les municipales approchent ! Qu'en sera-t-il après ?

Maisons de santé

(suite à la réunion du 4 décembre à Saint-Sauveur réunissant élus et professionnels de santé)



Un projet de maison de santé sur le territoire de la communauté de communes de Saint-Sauveur va-t-il voir le jour ? C’est souhaitable quand on constate que, si la situation médicale du canton n’est pas critique pour l’instant, elle risque de le devenir dans un avenir proche. C’est indispensable quand on constate l’évolution de l’exercice des professions de santé. Celui-ci nécessite des locaux et du matériel adaptés et performants et la possibilité de travailler en groupe et en réseau. (d’autant que cette maison accueillerait outre les médecins, des kinés, infirmier(e)s, dentiste ….)

Ce projet a de bonnes chances de réussite s’il s’inscrit dans un schéma cohérent d’aménagement du territoire dans lequel l’Etat doit jouer son rôle dans l’organisation des services publics au plus près de la population et celui de la santé doit en être un. Est-ce le cas quand on voit la démolition de tous les services publics que ce soit la poste, la perception, l’enseignement et plus proche du projet qui nous intéresse la fermeture de services dans les hôpitaux de proximité quand ce n’est pas leur fermeture totale ?

Compte tenu de la complexité des démarches à accomplir et du temps pour boucler les dossiers (2 ans, 3 ans peut-être), il est heureux qu’ une décision de principe positive ait été prise le 18 décembre à la dernière réunion de la communauté de communes.



Une information concernant les gardes la nuit et le week-end a été donnée. M . le préfet suit le dossier et l’organisation de ce service devrait être diffusée sous peu. Dans la mesure où les maisons de santé se développeront et permettront la venue de nouveaux médecins, on peut espérer que les médecins de garde dans l’avenir soient un peu plus proches…

La réunion avait débuté par l’exposé sur la maison de santé de Saint-Amand , une très belle réalisation qui a été le fruit du travail de personnes particulièrement enthousiastes. Tout n’est pas transposable bien sûr mais il y a beaucoup à retirer de cette expérience passionnante

mercredi 19 décembre 2007

Associations



De nombreuses associations fonctionnent sur notre canton. Elles ont une fonction importante d’animation, de formation (sport, modélisme, chant…) et économique. Imaginons que toutes ces associations cessent leur activité du jour au lendemain, combien de transporteurs, traiteurs, commerçants seraient en faillite. Beaucoup d’associations risquent de disparaître non pas parce que les besoins ne sont plus là mais parce que le renouvellement de l’encadrement par les bénévoles ne se fait pas :

- * soit à cause du vieillissement et on ne voit pas venir de relève (phénomène général : changement de mode de vie, conditions de travail, individualisme…)

- * soit à cause des contraintes administratives et au niveau des responsabilités de plus en plus contraignantes et pénibles

- * soit les deux….

Ajoutons à cela les problèmes financiers inhérents à toutes ces activités. Les associations paient la TVA : Pourtant, leurs responsables sont bénévoles (si ceux-ci étaient rétribués sur la base du SMIC, imaginons les sommes que cela impliquerait) ; est-il normal que l’Etat se paie sur le dos de ceux-ci ?

Il existe des aides non négligeables pour les associations en particulier sportives que ce soit au niveau du département et/ou de l’Europe. Outre ces aides financières, il est urgent de se pencher sur l’encadrement de ces associations à plus ou moins long terme (formation animateurs…) sous peine d’en voir disparaître un certain nombre (ou un nombre certain !) alors que les besoins sont là , avec toutes les conséquences sur la qualité de la vie dans notre région.

Les contrats aidés
: Sans grande surprise, les associations restent les principaux employeurs des contrats aidés. Elles sont inquiètes car le gouvernement Fillon prévoit de supprimer 1 emploi aidé sur 4 (passant de 350 000 à 230 000 en 2008). Cela représente une baisse des aides de 300 millions d’euros. Le choix du gouvernement s’effectue au détriment de la politique de solidarité pour les populations les plus éloignées de l’emploi. Les associations craignent que cette nouvelle politique ne sacrifie une fois de plus les personnes en difficulté et les jeunes peu qualifiés.

++Un point particulier++ : quand une commune ou le conseil général donnent une subvention, cela génère des activités (sorties, achats…) pour lesquelles l’Etat récupère la TVA (on y revient !) En général, cette TVA ne revient pas à ceux qui ont versé la subvention (ou très partiellement) dans la mesure où l’Etat garde une « grosse moitié » pour lui et reverse l’autre, alors que les actions qu’elle a générées « rapportent » au moins autant sinon plus.

Traité européen : exigeons un référendum

Pour éviter que les peuples ne donnent leur avis, Nicolas Sarkozy et les autres dirigeants européens veulent une ratification par la voie parlementaire. C’est bafouer la démocratie. 75% des Espagnols, 71% des Allemands, 69% des Britanniques, 68% des Italiens, 64% des Français demandent un référendum tout comme F. Bayrou ou N. Mamère, partisans du oui. Les Français ont rejeté par référendum, le 29 mai 2005, le projet de constitution européenne. Rappelons que ce vote, en ce qui nous concerne, n’est un pas un rejet de l’Europe mais une opposition au contenu du projet de constitution. Le traité reprend les éléments essentiels du projet de constitution rejeté en 2005: la concurrence libre et non faussée et l’indépendance de la Banque centrale européenne.

Contrairement à ce qu’on nous dit, la ratification par les députés et le sénateurs n’est pas gagnée d’avance. Il faut à M. Sarkozy au moins les 3/ 5 des députés et sénateurs pour que le projet soit adopté. Sinon, il devra être soumis au référendum. Pour y parvenir, il faudrait que les députés qui s’étaient engagés devant leurs électeurs à demander un référendum tiennent leur parole et que l’opinion se fasse entendre assez fort pour obliger les autres élus à reconsidérer leur vote.

(pétition sur Internet sur le site www.nousvoulonsunreferendum.eu)

samedi 8 décembre 2007

Collèges de Saint-Sauveur, Saint-Fargeau, Bléneau. Il y a urgence à être vigilants!



Suppressions de postes d’abord !

Le projet de regroupement administratif et juridique des trois collèges de St Sauveur, St Fargeau, Bléneau proposé par l’Inspection académique répond à la volonté nationale de supprimer un grand nombre de postes dans la fonction publique. Bien sûr, ce n’est pas dit ainsi mais il ne faut pas être dupe : le ministère a des objectifs à atteindre. Ceux-ci sont loin de la prise en compte des conditions de travail des enfants et des enseignants

Calculette ou pédagogie ?

Au niveau de l’enseignement élémentaire, l’Inspection académique a profité des regroupements (pédagogiques, ne l’oublions pas) pour globaliser, depuis longtemps, les effectifs et supprimer des postes en entraînant à terme des effectifs en hausse dans les classes. La réussite scolaire des enfants passe d’abord par un effectif raisonnable dans les classes. Les effectifs au collège de St Sauveur sont raisonnables : ne prenons pas le risque de les voir se gonfler. Le suivi des élèves et la prise en compte de chacun dans son parcours scolaire seraient mis en péril.

Manque d’informations

Sans entrer dans les détails, tout le monde est dans le flou concernant d’autres incidences de ce projet : représentation des parents au conseil d’administration de l’établissement, budget et répartition des dotations, transport des élèves...

Tout le monde est concerné sur les trois cantons

Ne perdons pas de vue que, pour un avantage tout relatif dans l’immédiat pour l’un ou les deux autres collèges, ce qui arrive à l’un de ces trois collèges (fermeture de postes, etc…) concernera à plus ou moins long terme les deux autres. Diviser pour régner, c’est vieux comme le monde.

Qu’ils soient de Saint-Sauveur (d’abord bien sûr) mais aussi de Saint Fargeau ou de Bléneau, les parents d’élèves, avec le soutien des élus et de la population peuvent peser dans la balance. Il faut qu’ils s’expriment et revendiquent le mieux pour leurs enfants.




Suite à une rencontre entre les enseignants et l’IA, il semblerait que le projet soit ajourné : s’agissait-il d’un ballon d’essai pour tester les réactions, est-ce lié aux prochaines élections. Il n’en demeure pas moins que la vigilance est toujours de mise. Si on veut améliorer le fonctionnement des 3 collèges, il y a mieux à faire qu’une décision administrative qui, au mieux, n’apportera rien de plus pour les enfants.(7 décembre 2007)

vendredi 7 décembre 2007

Services publics: l’hécatombe

Par Guy FROMENTIN, maire de Saints

La Poste :

A compter du 1° octobre 2007, suite à un courrier adressé en mairie, la poste informe que le bureau de Saint Sauveur est rattaché à celui de Toucy

Aucune concertation !

La perception :

Le percepteur de Saint-Sauveur informe les maires que la perception est supprimée et rattachée à celle de Saint-Fargeau à compter du 1° janvier 2008.

Aucune concertation !

(rappelons que voici peu de temps, le percepteur de l’époque avait informé les maires que la perception de Saint-Sauveur n’était pas menacée)

Le collège de Saint-Sauveur :

Un projet de regroupement administratif et juridique est envisagé pour les 3 collèges de Saint-Sauveur, St Fargeau et Bléneau, le principal de ce groupement étant, comme par hasard, à Saint- Fargeau.

Concertation : nous ne dirons pas aucune, mais les maires des communes intéressées n’ont pas été informés par l’Inspection académique. C’est le syndicat à vocation scolaire qui l'a fait. Il représente toutes les communes qui envoient des élèves au collège et participe pour un montant conséquent à ses activités.

Le pouvoir prend vraiment les élus et la population pour quantité plus que négligeable.

Pour ma part, je pense que cette évolution découle tout simplement du traité de Maastricht.

A propos, qui a voté pour ce texte ?

Et au fait, après la publication du rapport Attali, qu’en est-il des petites communes en particulier rurales ?

lundi 26 novembre 2007

A propos de l'intercommunalité

Un récent sondage de l'IFOP indique que la population reste attachée à la dynamique communautaire: certaines interrogations demeurent (élection des délégués, fiscalité...)

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dimanche 28 octobre 2007

Conservateurs de 1995 (selon le ministre Xavier Bertrand) ou/et privilégiés.

Ces "privilégiés" - c'est à dire les salariés, notamment ceux de la SNCF et de la RATP, - pensent que plutôt que voir l'heure des retraites reculer, il vaudrait mieux que le temps de travail pour tous soit plus court.
D'autant que:

  • chaque année, 300 000 salariés sont victimes de stress au travail (dont 400 suicides) dû aux cadences de travail, à la concurrence imposée aux salariés entre eux
  • le pouvoir d'achat, au mieux stagne: le fuel a augmenté de 126,3%, celui des carburants pour se transporter de 52,4%, celui du pain et des céréales de 16,6%. Quant aux prix de l'immobilier en accession ou locatif, ils flambent
  • la part des dépenses de logement, impôts, crédits-assurance est passée de 25% à 45% du budget des ménages, selon le Monde.

Pendant ce temps, les revenus des riches explosent:

  • les 35 000 foyers fiscaux les plus riches ont vu leurs revenus augmenter de 19%.
  • Pour les 3 500 foyers les plus riches, cette augmentation atteint 46,6%.

Et ce sont les représentants de ces gens très riches qui essaient de faire croire - non sans succès d'ailleurs - que les cheminots sont des privilégiés!

		

dimanche 21 octobre 2007

Régimes spéciaux de retraite

Haro sur les régimes spéciaux de retraite! Haro sur les cheminots, les marins-pêcheurs, les électriciens et les gaziers, tous ces nantis!

En les mettant à égalité avec les autres (attention, ils seront à égalité en perdant un certain nombre d'avantages acquis en cotisant d'une manière plus importante que les autres; pas question d'améliorer le sort du plus grand nombre!) , on va économiser 0,1% des dépenses de retraite! Ce n'est sûrement pas ainsi qu'on résoudra le problème des retraites!
Par contre, les stock-options, réservées aux patrons (en principe les grands, même les très grands) et aux cadres dirigeants coûtent chaque année 3 milliards à la Sécu. Au point que M. Seguin, peu connu comme révolutionnaire, a estimé qu'il faudrait revoir cette question, il n'a pas dit quand.

Le démographe Emmanuel Todd estime que les régimes spéciaux sont des petits privilèges (ce qui reste à prouver) inacceptables pour ceux qui ne trouvent légitimes que les gros "privilèges" (bien réels ceux-là). On ne peut être plus clair.

lundi 1 octobre 2007

Ecole le samedi matin

Entre l'effet d'annonce de la suppression de l'école le samedi matin - qui correspond à une demande des familles - et le résultat au final, il pourrait y avoir une sacrée différence dont ne bénéficieront pas forcément les enfants.

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vendredi 14 septembre 2007

Services publics en Puisaye: un joli coup de balai!

Restructuration à la banque postale, fermeture de la perception, beau tir groupé pour les démolisseurs des services publics en Puisaye.

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vendredi 31 août 2007

Tempête boursièree: le capitalisme malade de la finance.

TEMPETE BOURSIERE le capitalisme malade de la finance



Les dirigeants politiques et financiers de la planète ont beau multiplier les déclarations rassurantes visant à minimiser l’ampleur et les conséquences de la tempête boursière, elle souffle bien et de plus en plus fort.



C’est le cas à Paris comme ailleurs, où le CAC40 a enregistré son plus bas niveau de l’année. Les commentaires autorisés commencent d’ailleurs à changer de ton. Alors que Bush niait toute conséquence sur la croissance, le secrétaire américain au Trésor reconnaît qu’elle sera “ pénalisée ” par les turbulences actuelles.

Sarkozy, qui n’avait pas jugé utile d’évoquer le sujet avec Bush, lors d’un pique-nique largement médiatisé, affiche à présent sa préoccupation ; la ministre de l’Économie, Lagarde, écourte ses vacances ; le chef de l’État propose aux autres chefs d’État du G7 de travailler à une “ meilleure transparence des marchés ”. Comme si c’était le cœur du problème !

Certes, le niveau d’engagement des grandes banques et des opérateurs du marché sur les prêts immobiliers à risque, les fameux “ subprimes ” américains à l’origine de la crise actuelle, n’est pas clairement identifié. Cette opacité accroît l’inquiétude des marchés qui ne localisent pas avec précision les détenteurs de toutes ces créances douteuses : cela aggrave les risques d’une “ panique boursière ” alors inévitablement très contagieuse.

Mais s’en tenir à cela, c’est beaucoup trop court. Le problème de fond est l’enflure de la financiarisation de l’économie mondiale. Les “ subprimes ” immobiliers américains, avec lesquels Bush a fait miroiter aux Américains modestes le rêve d’une “ société de propriétaires ”, ne sont pas un cas isolé. Ce type de techniques ou de produits hyperspéculatifs à hauts risques se multiplie. Les LBO, qui servent à financer l’acquisition par emprunts d’entreprises en difficulté, et ont servi en France à l’acquisition douteuse de plusieurs entreprises, sont un autre exemple célèbre.

La question essentielle est donc de savoir si les gouvernements des grandes puissances capitalistes et les banques centrales, qui sont au cœur du dispositif, acceptent de continuer à alimenter cette suraccumulation financière ou se décident enfin à réorienter l’argent vers des financements plus sains de l’économie réelle. La vérité est que pour le moment ni les uns ni les autres n’envisagent de changer de cap.

L’hypocrisie du discours des responsables de la Banque centrale européenne éclate ici au grand jour. Ils maintiennent le robinet du crédit fermé au prétexte de lutter contre l’inflation. Mais quand il s’agit d’empêcher l’écroulement des cours boursiers, ils injectent des centaines de milliards d’euros de liquidités. Avec la BCE, il n’y a jamais d’argent, sauf très cher, pour financer les investissements. Mais que la Bourse tousse et les robinets se débloquent. Le pire, c’est que la BCE pourrait bien chercher demain à éponger ce gâchis financier en renchérissant de nouveau le crédit. Malgré la crise, elle n’aurait, semble-t-il, pas renoncé à augmenter ses taux en septembre. La fuite en avant, toujours et encore…

Pour le PCF, cette crise est lourde de menaces pour l’économie mondiale. Elle est une nouvelle preuve de l’incapacité des marchés financiers à s’autoréguler. C’est la manifestation des gâchis immenses suscités par les politiques spéculatives des banques et des institutions financières, soutenues par les grandes banques centrales. Selon les communistes, rien n’empêche les États comme la France, rien n’empêche l’Union européenne d’imposer d’autres règles du jeu.

Avec cette crise immobilière, c’est aussi la promesse du président Sarkozy d’une France de propriétaires qui tombe à l’eau. On voit bien que rien ne sera possible sans enfin s’engager à augmenter les salaires et le pouvoir d’achat.

Une autre grosse fortune mondiale...

A seulement la vingt troisième place, M. Jim Walton (USA), héritier de Wal Mart.

Il représente 12,44 milliards d'euros soit 829 600 années de SMIC. (pour ceux qui n'en croient pas leurs yeux, on vous le met en lettres: huit cent vingt neuf mille six cent années de SMIC) Beaucoup se contenteraient des 600 années.

Comme quoi, aux USA comme en France, on ne prendra jamais assez soin de ces pauvres multimilliardaires!

mercredi 15 août 2007

Paquet fiscal, bombe à retardement contre la Sécu

D'après un article paru dans l'Huma le 10 août 2007

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lundi 6 août 2007

Grosse fortune

M. Paul ALLEN, cofondateur de Microsoft: 13,3 milliards d'euros soit 888 888 années de SMIC.

Ce monsieur peut dire merci à l'Eveil de la Puisaye de contribuer, très modestement certes, à ce qu'il ne soit pas obligé de loger sous tente au long du canal Saint Martin

Premières mesures, orientation du nouveau gouvernement

C'est aux premières mesures prises par un gouvernement qu'on peut juger des ses orientations. Celles de N. Sarkozy sont d'une absolue limpidité. Il est vrai que tout au long de sa campagne, il ne s'en était pas caché. Nous étions avertis.

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vendredi 1 juin 2007

Bilan de la législature 2002-2007

Triste bilan de la législature qui s'achève et qui n'augure rien de bon pour la prochaine si l'UMP a la majorité...

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mardi 22 mai 2007

Elections législatives des 10 et 17 juin 2007

 Brigitte Picq-Debelle et son suppléant, Claude Bailly

candidats dans la circonscription Auxerrois-Forterre-Puisaye vous invitent à une réunion publique à
Toucy ( salle des répétitions)
le vendredi 25 mai à 20 heures


La composition du gouvernement Sarkozy est un pas de plus pour accaparer tous les pouvoirs et faire
passer tous ses projets
Il est indispensable que le plus grand nombre de voix se portent sur nos candidats
et qu'un grand nombre de députés de gauche soit élu pour contrer ce gouvernement.
Il est nécessaire que le parti communiste conserve son groupe au Parlement.

dimanche 13 mai 2007

Elections législatives des 10 et 17 juin 2007

Suite à l'assemblée générale du 19 avril 2007 concernant les candidatures aux élections législatives:

il a été décide de présenter dans la 1° circonscription Auxerre-Puisaye, Brigitte Picq Debelle, adjointe au maire d'Auxerre

Pour les deux autres circonscriptions, le parti soutient les candidat(e)s de la gauche antilibérale.

vendredi 11 mai 2007

La fuite des contribuables "importants"

Le phénomène de la fuite des contribuables (très gros contribuables) vers des cieux fiscaux plus cléments a été délibérément grossi pendant la campagne électorale au même titre que celui de la dette ou de la sécurité.

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mercredi 9 mai 2007

La dette publique N° 5: l'Etat doit se désendetter: Faux

L'Etat doit se désendetter: faux. Un état désendetté est un état libéral qui cantonne son rôle à l'armée, la police et la justice; il transfère les charges aux collectivités locales ou privatise en sacrifiant les services publics. C'est un choix politique fondamental.

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vendredi 4 mai 2007

Reprise du fonctionnement du site

Pour des problèmes techniques indépendants de notre volonté, le site de l'Eveil de la Puisaye n'a pu fonctionner depuis quelques temps. Nous nous en excusons auprès de nos lecteurs
A ce jour, nous le remettons en oeuvre.

lundi 26 mars 2007

Question à Marie -George BUFFET, pour le rassemblement de la gauche populaire et antilibérale

La gauche a déjà été au pouvoir et elle n'a pas réglé les problèmes. Quelles mesures permettraient d'y parvenir cette fois-ci?

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La dette publique (N° 4)

La France vit au-dessus de ses moyens. Cette formule… est infondée écrivait en 2005 , dans les Echos, un économiste de talent Henri Guaino.

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CNE : salarié jetable (suite)

CNE : salarié jetable (suite)

Pour savoir si un CNE respecte bien le droit international et notamment la convention 158 de l’organisation internationale du travail (à laquelle la France souscrit…) qui interdit de licencier sans justification durant une période déraisonnable, il faudra s’adresser aux prud’hommes, à la cour d’appel, à la cour de cassation. Ainsi a tranché le tribunal des conflits. Ce n’est pas ce qu’avait rêvé le gouvernement avec sa période d’essai de deux ans. (Une réflexion d’artisans ou patrons de Puisaye : il n’est pas besoin de deux ans pour savoir si un salarié fait l’affaire ; donc si on met deux ans, cela doit bien cacher quelque chose)


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