Eveil de la Puisaye

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vendredi 6 juin 2008

La paresse des Français

" Par rapport à nos voisins, nous sommes le pays qui travaille le moins. Il faut que cela change!..."
Voilà le message que nous ressort continuellement la droite, à commencer par N. Sarkozy lui-même.
Sur Canal Plus, le journaliste L. Marcadet (émission "la Matinale") a rétabli les faits dans une chronique intitulée " La France bosse fort"
Quelques données statistiques (référence: Eurostat 2006, le très officiel office statistique de la Communauté européenne)

Durée annuelle du travail incluant vacances et jours fériés:
France: 1 545 heures
Allemagne 1 445 heures
Danemark 1 499 heures
Pays-Bas 1 340 heures



Une remarque: les pays où on travaille moins sont plus performants économiquement et socialement

Alors pourquoi le gouvernement continue - t - il (ainsi que la droite) à proclamer la paresse des Français?
C'est certainement pour supprimer les 35 heures qui sont la durée légale du travail.
Comme les Français travaillent déjà en moyenne 38 heures, si on fait sauter les 35 heures, on n'a plus besoin de payer entre 35 et 38 heures au tarif des heures supplémentaires. Un mensonge qui peut rapporter gros mais pas pour les travailleurs!

jeudi 5 juin 2008

Service minimum

Le gouvernement, qui sait très bien que sa politique est impopulaire - les municipales sont là pour le lui rappeler - n’a de cesse de réduire au maximum toute contestation.

C’est le cas avec le projet d’instauration d’un service minimum dans l’éducation nationale.

Le ministre a proposé aux municipalités volontaires d’assurer un service d’accueil, les jours de grève, financé par le gouvernement avec les salaires retenus aux grévistes.



Quelques remarques :

- alors que pour les péri-scolaires ou les centres de loisirs, on a des exigences (légitimes) pour la formation des personnels et leur encadrement, rien de tout cela ici : la surveillance peut être effectuée par un employé communal même sans aucune formation.

- Il s’est avéré dernièrement qu’un enseignant s’absente une journée dans le cadre d’un stage de formation (rien de plus normal, ces stages sont bien trop peu nombreux). Il s’est avéré aussi, pour des raisons qui nous échappent qu’il n’a pas été remplacé ce jour-là. Il s’est avéré que, dans ce cas, aucun service de garde n’a été proposé aux familles qui auraient pu avoir des soucis de garde d’enfants. Peut-être n’on ont-elles que le jour d’une grève ?

Ce soi-disant service minimum n’est là que pour opposer parents et enseignants et dissuader ces derniers de faire grève. On oublie de préciser qu’on fait rarement grève pour le plaisir et que, dans le cas qui nous intéresse, celle-ci est due entre autres à la volonté du gouvernement de supprimer des milliers de postes dans l’éducation nationale.

mercredi 4 juin 2008

A propos du bouclier fiscal

Le bouclier fiscal permet à 18 000 contribuables aisés de se faire rembourser 563 millions d’euros par le fisc. Tout le monde a compris que ces millions d’euros remboursés à ces très riches contribuables seront supportés par les plus modestes.

Pour donner le change, le gouvernement a décidé de « dépoussiérer » les niches fiscales.. Ces dispositifs de réduction d’impôts permettent à 45 000 foyers dont les revenus dépassent 39 000 euros (de quoi voir venir) de ne pas payer d’impôt sur le revenu. Ces niches fiscales, au nombre de 400 font perdre à l’Etat la bagatelle de 60 milliards d’euros (soit une fois et demie le déficit). Là aussi, la différence est supportée par les plus faibles revenus.

On serait tenté de crier bravo ! Mais la montagne risque d’accoucher d’une souris : seuls sont visés, les investissements locatifs et productifs dans les DOM-TOM (780 millions d’euros d’exonérations), les locations de meublés (18 millions d’euros d’exonérations), les dispositifs Malraux sur la réhabilitation des centres anciens et l’entretien des Monuments Historiques (80 millions d’euros d’exonérations). Si ces exonérations avaient été supprimées, cela n’aurait pas été tout à fait négligeable, mais elles ne seront que plafonnées !

Donc pas de quoi paniquer chez les très gros contribuables ! Même les députés UMP ont trouvé que c’était trois fois rien. Alors, si les députés UMP le disent…

A propos, on serait curieux de savoir le montant des taxes perçues par le gouvernement à la suite de l’augmentation des produits pétroliers. Même question avec les produits de base de l’alimentation.

A propos du bouclier fiscal

Le bouclier fiscal permet à 18 000 contribuables aisés la possibilité de se faire rembourser 563 millions d’euros par le fisc. Tout le monde a compris que ces millions d’euros remboursés à ces très riches contribuables seront supportés par les plus modestes.

Pour donner le change, le gouvernement a décidé de « dépoussiérer » les niches fiscales.. Ces dispositifs de réduction d’impôts permettent à 45 000 foyers dont les revenus dépassent 39 000 euros (de quoi voir venir) de ne pas payer d’impôt sur le revenu. Ces niches fiscales, au nombre de 400 font perdre à l’Etat la bagatelle de 60 milliards d’euros (soit une fois et demie le déficit). Là aussi, la différence est supportée par les plus faibles revenus.

On serait tenté de crier bravo ! Mais la montagne risque d’accoucher d’une souris : seuls sont visés, les investissements locatifs et productifs dans les DOM-TOM (780 millions d’euros d’exonérations), les locations de meublés (18 millions d’euros d’exonérations), les dispositifs Malraux sur la réhabilitation des centres anciens et l’entretien des Monuments Historiques (80 millions d’euros d’exonérations). Si ces exonérations avaient été supprimées, cela n’aurait pas été tout à fait négligeable, mais elles ne seront que plafonnées !

Donc pas de quoi paniquer chez les très gros contribuables ! Même les députés UMP ont trouvé que c’était trois fois rien. Alors, si les députés UMP le disent…

A propos, on serait curieux de savoir le montant des taxes perçues par le gouvernement à la suite de l’augmentation des produits pétroliers. Même question avec les produits de base de l’alimentation.

vendredi 28 mars 2008

Retraite à 61 ans

Selon une étude du ministère du Travail ( en2005), seuls, 10% des futurs retraités seraient prêts à poursuivre leur activité après 60 ans.
Dans un rapport de 2007, le gouvernement constate l'échec des mesures visant l'allongement de la durée d'activité:

  • la retraite progressive favorisant l'activité à temps partiel après 60 ans a été utilisée par 758 retraités depuis sa création en 2006
  • le CDD senior pour le retour à l'emploi des plus de 57 ans est resté très marginal
  • Les mesures de surcote qui majorent le montant des pensions pour chaque année supplémentaire cotisée n'ont pas eu beaucoup de succès.

Par contre 425 000 salariés ont, depuis 2003, choisi de prendre une retraite anticipée pour cause de carrière longue.

Pas de quoi pavoiser pour un ministre et un président qui ont comme objectifs de faire cotiser plus longtemps les Français pour "réformer" les régimes de retraite

		

jeudi 13 mars 2008

Appel de la section Puisaye du PCF pour le vote en faveur de Jean Massé

La section Puisaye du PCF se félicite du bon résultat de Jean Massé au 1° tour de l’élection cantonale à Saint-Sauveur. Nous avions choisi de soutenir sa candidature afin d’éviter une trop grande division à gauche et pour offrir une alternative d’avenir face à la politique de casse de la droite ( attaques contre les services publics : poste, collèges et écoles, perceptions, santé avec les menaces sur l’hôpital de Clamecy, la liste n’étant malheureusement pas close)

Pour le deuxième tour, nous appelons bien entendu à voter Jean Massé afin qu’au conseil général, il y ait un maximum de représentants de la gauche pour contrer cette politique de la droite qui fait tant de mal.

Une réunion de soutien à la candidature de Jean Massé est organisée le

Vendredi 14 mars à 18 h 30 à la mairie de Saint-Sauveur (salle des présidents) 

avec toutes les composantes de la gauche qui apportent leur soutien à Jean Massé pour le deuxième tour.

lundi 3 mars 2008

Subventions: est-ce un droit ou un moyen de s'assurer une clientèle pour un(e) élu(e) "bien" en cour?

Dans un compte-rendu d'une réunion électorale, il était dit en substance que, dans la mesure où la majorité du conseil général ne changerait pas lors du prochain scrutin (on aurait pu attendre que les élections soient passées!), faire partie de la majorité de ce conseil général serait un bon moyen d'obtenir des subventions.
Si ces paroles ont été effectivement prononcées, on assiste là à un déni de démocratie: les subventions ne seraient pas un droit mais un moyen de pression pour des élus et/ou des électeurs qu'on aimerait voir un peu plus soumis.
Autant le travail d'un(e) élu(e) au conseil général, devrait être d'aider (en particulier) les maires dans le suivi de leurs dossiers (ce qui n'est pas toujours évident, tout devenant de plus en complexe) , autant l'obtention des subventions ne peut être le fait du prince. Les élus sont parfaitement capables de monter les dossiers pour les subventions auxquelles ils ont droit. Qu'un élu souhaite faire triompher ses idées, rien n'est plus légitime, qu'il ou elle le fasse par clientélisme, c'est finalement faire preuve de mépris à l'égard des citoyens et en particulier de ceux qui l'ont élu(e).
Une proposition: pour éviter ces dérives qu' en Puisaye en particulier, nous connaissons que trop depuis trop longtemps, ne pourrait-on envisager de garantir aux collectivités locales les ressources auxquelles elles ont droit et réserver les subventions à des opérations vraiment exceptionnelles.
Ce n'est pas le chemin pris par l'actuelle majorité: l'Etat se désengage de plus en plus sur les collectivités locales, il joue de moins en moins son rôle pour garantir l'équité entre départements (par exemple: quelle commune mesure y a-t-il entre les ressources d'un département comme les Hauts de Seine et l'Yonne ou la Creuse?). C'est un combat de plus contre la majorité au pouvoir. Si la gauche progresse et dans la gauche, notre parti, ce sera autant de points d'appui pour l'avenir.


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